Commission Eaux - 8 avril 2024

Pour prendre en compte l’aggravation de la vulnérabilité des territoires et des hommes, la question de l’intégration de l’eau dans ses multiples acceptions et dimensions, est aujourd’hui centrale dans le cadre de la modification du SCoT bioclimatique de l’aire métropolitaine bordelaise. Mieux coordonner les politiques de l’eau et de l’aménagement du territoire est en effet indispensable pour assurer un développement maîtrisé et équilibré des territoires, tout en préservant les ressources en eau et les milieux aquatiques. 

 

À ce titre, le Sysdau organisait, sur la proposition de Christine Bost, Présidente du Sysdau et avec l’appui de l’A-urba, une Commission Eaux, L’Eau comme ressource, l’eau comme risque, le 5 avril, présidée par Guillaumes Garrigues, conseiller métropolitain et conseiller municipal délégué de Talence et Lionel Faye, vice-président du Sysdau et président de la Communauté de communes des Portes de l’Entre-deux-Mers. Réunissant plus de 50 élus et professionnels, la Commission était organisée en trois temps :

> Le premier temps « L’eau comme ressource, l’armature naturelle bioclimatique : transformer les risques en atouts » s’organisait autour de trois enjeux principaux: préserver et restaurer les fonctionnalités des milieux aquatiques en prenant en compte le cycle de l’eau à toutes les échelles, au regard de l’impact du changement climatique, aménager une aire métropolitaine rafraichissante à toutes les échelles par la prise en compte du cycle de l’eau, via une analyse des fonctionnalités des sols vivants et espaces naturels, agricoles et forestiers de l’aire métropolitaine bordelaise, présentée par Cécile Nassiet et Valentin Ryckebush, urbanistes spécialistes environnement à l’a-urba, et enfin, conditionner l’urbanisation pour préserver l’armature naturelle bioclimatique et assurer le développement raisonnable du territoire.

> Le deuxième temps « L’eau comme risque, aménager différemment le territoire : gérer l’aggravation des risques » était construit autour de trois autres enjeux : intégrer la prise en compte de l’aggravation des risques inondations liés au changement climatique, prendre en compte la qualité de l’eau du point de vue des enjeux de santé environnementale et de santé publique, et concilier la ressource en eau potable, la gestion des eaux pluviales et des eaux usées et les conditions d’urbanisation. Autour de ce dernier enjeu, c’est Bruno de Grissac, directeur du SMEGREG, Syndicat mixte d’étude et de gestion de la ressource en eau du département de la Gironde qui a présenté « Le risque d’insuffisance d’eau potable, quel avenir pour le territoire de l’aire métropolitaine bordelaise ». 

> Le troisième et dernier temps abordait la gouvernance de la politique de l’eau.

Une commission riche en échanges et en propositions pour venir alimenter le SCoT bioclimatique de l’aire métropolitaine bordelaise !

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